Mon village Warquignies
Une description de notre village, de ses commerces et de ses activités. Pages consacrées au Sabbat des Sorcières, fête populaire et importante. |
Mon Village Warquignies |
Aux origines D’autres eurent l’idée de créer une festivité consacrée aux sorcières, comme à Ellezelles, puisque Warquignies était aussi un village «à sorcières». Michel Harvengt et Michel Vray, deux conseillers communaux de Warquignies au sein du conseil communal de colfontaine, prirent l’idée en marche. Ils réunirent un groupe d’amis, du villages, et c’est ainsi que le premier sabbat des sorcières de Warquignies eut lieu le samedi 12 septembre 1977.Les bases du sabbat étaient jetées. Un cortège de tracteurs décorés, des jeunes déguisés en sorcières, des villageois déguisés en curé, en gendarme, en bourgeois… suivaient le cortège.En fin de journée, ce dernier précédé des musiciens de la fanfare de Warquignies, qui n’existait qu’a cette occasion, arrivait à l’école du village et un spectacle était donné a tous. Après ce dernier, cochonnailles et moinettes réconfortaient les spectateurs. Ce spectacle a varié avec les années. Des troupes sont venues interpréter des pièces. D’autre fois les membres du comité, en amateurs, composaient eux même le spectacle.En 1986 eut lieu le dernier des sabbat de la première génération. Le comité se trouva dissous |
La renaissance |
En 1992, patrick Piérart et Alain Boehm relancèrent un appel. Les anciens membres ont aussitôt rejoint le nouveau comité : Jean-Pierre Bertiaux, Marie Claire, Jacky Cosaro et Dominique Cosaro, suivis de nombreux amis. Depuis 1998, le comité a commencé à se renouveler. De nombreux jeunes et d’autres adultes l’ont rejoint. Tous participent à tous les niveaux, de la décision à la mise en œuvre. Les membres espèrent qu’un nombre plus grand encore viendra, pour préparer la relève. |
En 1999, de nombreux changements ont eut lieu au sein du comité : l’accession de beaucoup de nouveaux membres aux postes de responsabilité a commencé,c’était la préparation de la relève. Après l’évaluation de l’édition achevée,le comité prépare le programme. En outre, il organisera un souper de retrouvailles,pour tous ceux qui ont travaillés,pour leurs amis et pour les gens du village. Pour l’année 2000, que peut-on-dire ? Le sabbat cette année se déroulera les 15 et 16 septembre. Le programme en est devebu classique. Le vendredi,tout le monde part à la recherche d’indices qui permettraient d’arrêter Marie-Rose la sorcière. C’est jeu de nuit. Le samedi matin ,les enfants peuvent participer gratuitement au jeu « la chasse à la sorcière ». Plus courageux que leurs parents, ils vont chasser l’infâme sorcière. Le samedi à midi a lieu la clôture du concours de décoration de façades. Le jugement qui n’a lieu qu’a 20h30, est interprété par des membres du comité, tous amateurs. La sorcières est bien évidement brûlée. La moinette. Le sabbat des sorcières de Warquignies a choisi dès le début une bière qui serait «la bière du sabbat». Il a opté pour la Moinette ,fabriquée à Leuze. Il a ainsi introduit ce délicieux breuvage et l’ a fait apprécier par un plus grand nombre dans la région. |
On arrête Marie-Rose
|
On juge Marie-Rose. A la fin du cortège, on trouve Marie Rose escortée par ses gardes et suivis des personnages du jugement. Le parcourt est constitué de deux boucles, une sur Warquignies, l’autre sur petit-hornu. Pendant le trajet, il y a cinq arrêts ou les enfants danse pour le public. On vend aussi le fameux apéritif des sorcières. Le jugement est une pièce tragi-(mais surtout) comique en deux actes. Les danses des sorcières constitue le premier acte. Après cela, le public du tribunal prend place suivis de la cour L’inquisiteur prononce un acte d’accusation terrible, et il est suivi par les réaction de l’avocat et les témoignage plus ou moins faux des témoins. Bien entendu le prononcé du verdict est toujours le même, le bûché. Les textes sont dits en français par les officiels, en patois par les gens du peuple et en français « scrèpé » par les « imblavés » du village. Les personnages du jugements.
|
L’école et Le Château | |
L’école. Formé de quelques métairies, Warquignies se forma au cours du XII siècle et sa dénomination fut souvent sujette à caution. En 1186, l’on trouve WASTIGNIES ; en 1187, WATIGNIES ; En 1188, WATRIGNIES ; en 1189, WATREGNIES ; en 1766, WARCQUEGNIES, et en 1813 il s’agira de Warkegnies, qui allait donner naissance à sa dénomination actuelle, Warcquegnies (en rouchi) et Warquignies. | Le Château. En Français. La plus vieille forme de nom était aussi Wastignies, mot provenant du latin « Wastinium vaccaria », synonyme d’ « Eremus Desertun » ou des formes latines « Wasti » (Pâturages) et Eugies (village). L’on pourrait aussi avancer le nom de « Vaccaria » ou Pâturages de brebis, ce qui constitue aussi une explication plausible quand l’on sait que le borinage était jadis une étendue pâturée. |
Le Pavé de Warquignies Si jadis n’a existé qu’un chemin pavé dans la commune il existe pourtant encore de nos jours, car les autres route sont bétonnées. Et pourtant ce fameux pavé a son histoire…….. Tout débutat vers 1760…… En ce temps là, monsieur Jacques Philippe Cavenaille adressa à sa majesté l’impératrice douairière, reine apostolique, une supplique que nous reproduisions dans son texte original : « Bien qu’estant éloigné des kemins les plus proches (voyes de Dour et de Hornu), nous n’avons point de kemin pavé. Les autres kemins sont impraticables en tout pendant huit mois de l’année. Faute de pouvoir doit arrêter. C’est la misère. Nos cultivateurs ne savent envoyer leur blé et le pain fait absence ». Les villages projettent de s’associer pour construire un pavé commençant au bout de celui construit par ceux d’Hornu, à travers le bois de Saint-Ghislain et rejoignant celui de dour. Sa longueur serait de 868 vergues. Le bourgmestre déclare avoir fait part de la situation malheureuse des habitants aux états de la province d’hainaut. La construction serait très rapide ; le terrain est presque plat, les frais seraient très minimes. Les états ont déclaré qu’ils ne pouvaient s’occuper d’affaires d’aussi peu d’importance. En conséquence, Sa majesté l’impératrice Marie-Thérèse agirait pour le bien public en permettant la construction du pavé aux frais de l’habitant et l’application d’un impôt de deux liards à chaque voiture, les engrais de terres et chevaux de labour et pour la moisson exceptée. En outre, la commune serait autorisée à employer le sable se trouvant aux environs. Si finalement en 1877 ; ce pavé fut construit, ce ne fut point sans embûche de toutes sortes ; mais la bonne raison allait pourtant triompher. |
Les houillères de Warquignies-Résignies.Des origines à 1765 L’extraction a dû commencer très tôt à Warquignies et à Résignies car certaines veines y affleuraient. Certes ont mentionne les « carbenières » de résignies au XIV siècle, mais il est probable que l’importance suffisante que prit Warquignies, un siècle plus tôt, pour que l’abbaye de Saint-Ghislain s’en soit fait reconnaître la possession, dès 1264, soit due précisément à un début d’exploitation et à la richesse présumée de son sous-sol. Le document le plus ancien qui concernes les houillères de Warquignies date du 7 mai 1470. L’original a disparu dans l’incendie qui ravagea en en mai 1940 le dépôt des archives de l’état a Mons. Fort heureusement le texte intégral en avait été publié et son analyse nous permet de fournir quelque précieuse indications. Rappelons d’abord qu’en 1470, à côté de Résignies, propriété de l’abbaye de Saint-Ghislain, deux seigneuries se partageaient Warquignies. L’une ne comportant que des terres labourables, appartenait a la famille du Parcq, de Mons ; l’autre, qui englobait tout le restant du territoire, dépendait de Pierart Rogier, bourgeois et échevins de Mons, seigneur haut-justicier. Nous avons vu qu’en cette qualité il aurait du posséder tout le sous-sol de la localité. En fait, ce droit ne devait être consacré qu’a partir de 1534 par les chartes ou lois générale du HAINAUT. Ne nous étonnons donc pas si comme on va le constater, le sous-sol du fief des du Parcq ne lui appartenait que pour moitié. Il convient de savoir en outre que les charbonniers s’assemblaient en petite associations en « bandes », pour solliciter le droit d’extraire le charbon et que une fois cette autorisation accordée ils travaillaient eux-mêmes a l’exploitation en se faisant aider le plus souvent par quelques ouvriers salariés qui n’avaient aucune part dans les bénéfices. Le château de Warquignies fut construit vers le XVI siècle. Il a appartenu au Seigneur Degrouf d’Erkelens.Quand il mourut, le château de Warquignies a appartenu à la commune. Vers 1920, le château fût mis en vente. Mais après la guerre 1914-1918, le château fut un peu détruit. Monsieur François Quenon, décida de le racheter, et de le restaurer. Il en fit une brasserie. Derrière la cour du château on peut voir un monticule surmonté d’une margelle en maçonnerie. C’est l’ancienne glacière du château. Il y a un puit derrière le château qui fait plusieurs mètre de profondeur, et c’est dans ce puit que le Seigneur Degrouf cachait ses biens de valeurs. Quelques années après le décès de monsieur François Quenon, le château fût revendu. |
Quelques rue du Village | ||
La rue Baille Cariotte |
Entrée de La rue Baille Cariotte |
Le milieu du Pavé de Warquignies. |